#Espagne féminine U-23

Sonia Bermúdez sur son rôle de sélectionneuse de l’équipe d’Espagne féminine U-23

Sonia Bermúdez , 28 janv. 2025

FIFA
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Sonia Bermúdez, la sélectionneuse de l’équipe d’Espagne féminine U-23, aborde l’évolution du football féminin et explique que les meilleures opportunités offertes aux jeunes joueuses ainsi que l’amélioration des installations ont permis à l’Espagne de prendre un avantage sur les autres nations.

Née avec le football dans le sang, Bermúdez a toujours eu un ballon dans les pieds, aussi loin que remontent ses souvenirs. Elle dit tenir son talent de sa mère, qui a elle aussi été appelée en équipe nationale avant de prendre sa retraite de façon précoce. Après une carrière de joueuse auréolée de succès, Bermúdez a décidé de devenir entraîneure et a occupé plusieurs postes avant de prendre les rênes de l’équipe nationale féminine U-23 de son pays, où elle s’épanouit pleinement. Dans cet entretien, elle partage son point de vue sur l’évolution du football féminin par rapport à l’époque où elle était joueuse. Elle explique également comment l’Espagne est parvenue à s’imposer sur la scène internationale et fait désormais figure de référence parmi les grandes nations du football.

Points clés

Les facteurs clés de la réussite de l’Espagne concernant le développement des joueuses :

  • Le développement d’équipes de jeunes dans presque tous les clubs

  • Une évolution des mentalités au sein de la société qui incite davantage de jeunes filles à jouer au football

  • Un talent renforcé par des qualités physiques, le tout au service d’une philosophie unique

Regarder l’interview

Partie 1 : la transition du terrain au banc de touche
Partie 2 : son parcours dans le métier d’entraîneure
Partie 3 : l’évolution du football
Partie 4 : ses conseils aux jeunes entraîneures souhaitant faire carrière
Partie 5 : l’effet d’une Coupe du Monde sur le développement des joueuses

Lire le résumé

Partie 1 : la transition du terrain au banc de touche
Bermúdez démarre l’entretien en racontant ses débuts dans le football. Elle évoque ensuite le passage de joueuse à entraîneure, précisant qu’elle a toujours été intéressée par le fait d’entraîner. Elle a commencé à passer ses diplômes sur la fin de sa carrière de joueuse, avant d’obtenir sa Licence Pro de l’UEFA une fois à la retraite. Au cours de ses dernières années en tant de joueuse, elle analysait les méthodes et le discours de ses entraîneurs. L’année passée en tant que consultante pour la télévision juste après sa retraite a également été essentielle, voir et analyser autant de matches ayant renforcé son envie de devenir entraîneure.

Partie 2 : son parcours dans le métier d’entraîneure
Dans la deuxième partie de l’entretien, Bermúdez revient sur ses débuts sur les bancs. Elle a commencé depuis la base avant de gravir les échelons jusqu’à son poste actuel, où elle gère des joueuses qui évoluent pour la plupart en première division. En se lançant, elle savait qu’elle ferait des erreurs mais était ravie de pouvoir continuer à apprendre tout en se développant et en engrangeant de l’expérience. Au fil des années, elle a eu l’occasion d'observer de nombreux entraîneurs et d’étudier leurs méthodes, ce qui lui a permis d’évoluer et de s’améliorer. Elle poursuit en décrivant son style de management et insiste sur l’importance d’être proche de ses joueuses.

Partie 3 : l’évolution du football
À présent, la sélectionneuse des U-23 féminines de l’Espagne commente l’évolution positive que connaît le football moderne par rapport à son époque. Elle explique que les joueuses d’aujourd’hui bénéficient de meilleures installations et perspectives, ce qui leur permet de se consacrer exclusivement au football. D’après Bermúdez, les clubs et la fédération ont consenti à des efforts importants pour que les joueuses puissent désormais penser uniquement au sport. Cela a permis d’ajouter la dimension physique qui manquait à la formation espagnole et qui, combinée au talent de ses joueuses et à la philosophie de jeu caractéristique du pays, a largement contribué au succès de l’Espagne ces dernières années. En ce qui concerne la constance dans la production de talents de haut niveau, elle avance comme facteurs clés le changement des mentalités au sein de la société et le fait que les jeunes filles commencent le football plus tôt soit davantage accepté.

Partie 4 : ses conseils aux jeunes entraîneures souhaitant faire carrière
L’ancienne internationale espagnole commence par rappeler la difficulté de devenir entraîneure en raison du manque de postes et d’opportunités qui persiste pour les femmes voulant se lancer dans la profession. Néanmoins, elle pense que la situation ira en s’améliorant pour les futures générations, qui peuvent s’inspirer de plus en plus d’exemples de femmes présentes au plus haut niveau. En tant qu’ancienne attaquante, Bermúdez évoque ensuite les conseils qu’elle peut donner plus particulièrement à ses attaquantes. Il s’agit principalement de principes qu’elle retire de son expérience personnelle, comme le fait d’analyser le jeu des défenseures centrales adverses pour trouver le meilleur moyen de les mettre en difficulté. Elle termine en disant que la valeur d’une attaquante se mesure principalement à sa faculté à marquer et qu’elle essaie donc de les aider à inscrire le plus de buts possible.

Partie 5 : l’effet d’une Coupe du Monde sur le développement des joueuses
En conclusion, Bermúdez s’attarde sur sa propre expérience en Coupe du Monde, lors de l’édition canadienne de 2015. Participer à une compétition d’une telle ampleur et affronter les meilleures de chaque pays décuple la progression des joueuses. Évoluer à un tel niveau d’excellence est décisif dans leur développement, dans toutes les catégories d’âge. Il s’agit d’une préparation grandeur nature à ce qui les attend au niveau senior, et c’est donc une expérience capitale en vue de la suite de leur carrière.

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