#Coupe du Monde Féminine de la FIFA

Peter Gerhardsson parle du développement du football féminin et de l’ouverture aux nouvelles idées

Peter Gerhardsson (Suède) ;, 21 mai 2024

FIFA
left
right

L’année dernière, Peter Gerhardsson a mené la Suède sur le podium de la Coupe du Monde Féminine pour la deuxième fois consécutive. Dans cet entretien, il livre ses impressions de la compétition et revient l’importance de l'ouverture d’esprit pour un entraîneur.

00:08
Une compétition réussie
Gerhardsson considère la Coupe du Monde Féminine 2023 comme un succès, tant pour son équipe que pour le football féminin dans son ensemble. Il a été tout particulièrement impressionné par l’amélioration de la condition physique des joueuses, qui ont été capables de soutenir un rythme intense pendant 90 minutes.  Les équipes qualifiées ont par ailleurs démontré un sens tactique plus aiguisé que par le passé ainsi qu’une très haute qualité de jeu, ce qui prouve que l’extension de la compétition à 32 équipes est intervenue au bon moment.

01:47
Une plus grande flexibilité tactique
Cette édition a vu le nombre de remplacements par match passer à cinq. Ce changement, qui pourrait sembler mineur, a eu un impact considérable, car il a permis aux joueuses de maintenir une plus haute intensité tout au long des matches et a donné aux sélectionneurs davantage de flexibilité sur le plan tactique. En outre, les équipes ont démontré une organisation plus rigoureuse que par le passé, avec des défenses souvent très difficiles à déstabiliser. Pour le Suédois, cela n’indique en aucun cas l’avènement d’un état d’esprit plus défensif. Il voit plutôt dans cette évolution la preuve que les équipes cherchent désormais à optimiser leurs qualités.

03:54
Concrétiser sur corner
L’un des points forts de la Suède lors de la compétition a été son efficacité sur corner. Si les Scandinaves ont beaucoup travaillé cet aspect à l’entraînement, Gerhardsson souligne l’importance de l’exécution en match : la stratégie la plus performante ne sert à rien si les joueuses ne parviennent pas à occuper les zones dangereuses. Heureusement, la Suède a pu s’appuyer sur un plan de jeu solide, une grande aisance technique et les qualités aériennes de deux ou trois joueuses – autant d’atouts qui ont contribué à faire de leurs corners une arme redoutable.   

06:16
S’adapter aux circonstances
Les Suédoises ont connu la réussite grâce à leurs centres au premier poteau, même si elles ont dû souvent s’y prendre à plusieurs fois. On a beau analyser l’adversaire dans les moindres détails, on ne peut jamais prévoir entièrement son jeu. Au-delà des consignes de l’entraîneur, c’est aux joueuses d'échafauder des plans dans le feu de l’action pour contourner les obstacles qui surviennent au fil du match. Sans cette capacité d’adaptation, il est difficile de se créer des occasions, quel que soit le travail réalisé à l’entraînement.

08:40
Progresser en tant qu’entraîneur
Comme aucun entraîneur ne peut avoir une vision complète des tactiques des autres équipes, il est essentiel d’être constamment ouvert à de nouvelles idées et prêt à exploiter toutes les sources d'information disponibles pour mettre toutes les chances de son côté. Diverses sources, dont le Forum des sélectionneurs, peuvent fournir des renseignements précieux. Un équipe imprévisible est vrai un casse-tête pour le tacticien adverse, d’où l’importance de faire preuve de curiosité et de savoir rebattre les cartes.

Notez votre expérience

  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5

The site is protected by reCAPTCHA and the Google Privacy Policy and Terms of Service apply.