À la rencontre des experts : Gemma Grainger

Gemma Grainger est l’actuelle sélectionneuse de l’équipe nationale féminine du pays de Galles. Son équipe, éliminée aux portes de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023™ après une défaite en barrage face à la Suisse, figurera dans le Groupe A de la prochaine Ligue des Nations féminine de l’UEFA, qui se disputera à partir du mois de septembre.

Entraîneure depuis 22 ans, Gemma Grainger a notamment passé 11 années sur le banc des sélections féminines de jeunes de l’Angleterre et a disputé sept compétitions majeures, dont la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA 2014™ et la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA 2016™. Elle faisait également partie de l’encadrement technique de l’équipe d’Angleterre à l’EURO féminin de l’UEFA 2017. Elle est titulaire d’une licence Pro de l’UEFA depuis 2016 et possède un diplôme d’entraîneure délivré par l’Université de Teeside (Angleterre).

Gemma Grainger a engrangé une expérience considérable lors de ses 22 années de carrière sur les bancs de touche.

Sous sa houlette, le pays de Galles a échoué de peu à se qualifier pour Australie & Nouvelle-Zélande 2023.

Elle a également fait partie du Groupe d’étude technique de l’UEFA dans le cadre de l’EURO féminin de l’UEFA 2022. D’ailleurs, elle est curieuse de voir si les tendances observées durant l’EURO vont se confirmer lors de l’épreuve reine.

« Le niveau de jeu global était très élevé à l’EURO, et on a vu de grosses équipes faire leurs valises plus tôt que prévu. On pourrait bien assister à un scénario similaire en Australie et en Nouvelle-Zélande. Les rencontres sont très disputées et se jouent sur un tempo très élevé.

Certaines équipes auront un plus long voyage que d’autres pour venir, mais aussi de plus longs déplacements au cours de la compétition. La capacité à gérer ces facteurs sera un véritable enjeu. Il sera intéressant de voir comment les équipes analyseront l’incidence des déplacements sur leurs performances et comment elles appréhenderont cet aspect.

À l’EURO, il y avait une forte composante tactique lors des matches et on a vu des équipes capables de réaliser des ajustements assez tôt dans les rencontres. Je suis curieuse de voir ce qu’il en sera pendant cette compétition. Lorsque les ajustements étaient réalisés depuis le banc de touche, les équipes ont montré qu’elles étaient capables de s’adapter rapidement, c’était très intéressant. La possibilité d’effectuer cinq remplacements incite à procéder à des modifications plus tôt dans la partie. À mon avis, la gestion de ce type de changements jouera un rôle important dans cette compétition. »

Gemma Grainger suivra les rencontres qui auront lieu à Melbourne et Brisbane.