ENTRETIEN VIDÉO
Lisez la transcription de l’entretien ci-dessous.
ACCÈS AU FOOTBALL ET DEVELOPPEMENT DES TALENTS
Steven Martens (SM) : Arsène, nous sommes réunis aujourd'hui pour évoquer les différentes phases du développement des talents. La première d’entre elles consiste sans doute à identifier les jeunes talents. Qu’en pensez-vous ? À partir de quel âge faut-il commencer la détection et quelles sont les qualités qui doivent retenir notre attention ?
Arsène Wenger (AW) : Je dirais qu’avant même de parler d’identification des talents, il existe une étape préliminaire essentielle : permettre au plus grand nombre de pratiquer le football. À partir de là, on peut voir qui joue bien et qui ne joue pas bien, mais notre premier objectif est de donner l’occasion à tout le monde de jouer. Parallèlement, nous essayons de mettre en œuvre des programmes de très haut niveau, dans tous les pays. Je pense qu’on peut résumer les choses ainsi.
SM : L’étude des données collectées durant notre grande enquête sur l’écosystème mondial montre que, dans les pays les plus performants, l’identification commence vers onze ans et demi pour les garçons et douze, treize ans pour les filles.
AW : Effectivement, c’est l’âge auquel on peut voir comment le corps répond aux instructions du cerveau. Il faut que les pieds soient en mesure d’exécuter les ordres du cerveau. À onze ou douze ans, on commence à avoir une idée assez précise des choses. Les enfants les plus doués techniquement sortent du lot ; ils sont plus à l’aise avec la balle. Il est très important de nouer un lien avec le ballon, de le traiter comme un ami. Il faut être en mesure de l’amener au sol pour le contrôler, de l’accueillir chez soi et de s’amuser avec lui.
SM : Effectivement, à un moment donné, les joueurs les plus talentueux se détachent. Mais la formation est un processus au long cours. L’aventure ne s’arrête pas à douze ans.
AW : En fait, elle ne s’arrête jamais. On peut toujours s’améliorer techniquement. Le nombre de touches de balle à l’entraînement joue aussi sur la progression. L’un des principaux problèmes auxquels notre sport est confronté, c’est le manque de temps consacré à l’entraînement. Il faut donc optimiser chaque séance. Entre douze et seize ans, la nature du travail évolue : il ne s’agit plus seulement du ballon et de moi ; on insiste de plus en plus sur la relation entre les partenaires, le ballon et moi. Petit à petit, on introduit la question de l’opposition. Il faut donc commencer à réfléchir à la temporalité des déplacements et aux moments où il faut se rendre disponible. Quand je donne le ballon, est-ce que je peux me rendre tout de suite disponible ? Tous ces petits détails sont autant de marqueurs de la progression du joueur et de sa compréhension du jeu. En tant qu’entraîneurs, il nous incombe de lui donner les clés qui lui permettront de se sortir le plus efficacement possible de toutes les situations qu’il est susceptible de rencontrer en match. À nous de faire en sorte que les joueurs soient prêts, le moment venu.
LE RÔLE DES ACADÉMIES
SM : Lorsque vous étiez entraîneur, vous avez toujours accordé une attention particulière aux jeunes joueurs. Vous avez également toujours plaidé en faveur des académies. À quoi reconnaît-on une bonne académie, selon vous ?
AW : Un programme de développement de premier ordre. Ceci suppose d’avoir une vision à long terme des méthodes que vous comptez employer pour accompagner le joueur dans son développement. C’est indispensable. Il s’agit également de trouver le bon équilibre entre la compétition et le temps passé à travailler à l’entraînement. Au cours de l’élaboration de notre rapport, nous avons pu constater que, dans certains pays, la compétition et l’entraînement faisaient défaut. Mais il faut aussi garder à l’esprit que la progression d’un joueur n’est pas linéaire. Elle peut s’accélérer pendant un certain temps et ralentir à d’autres moments. C’est la raison pour laquelle l’entraîneur doit garder l’esprit ouvert. Les gens peuvent vous surprendre. Tout le monde n’avance pas au même rythme et tout le monde n’atteint pas son pic de performance au même âge. Il faut donc toujours réfléchir à la meilleure solution pour aider le joueur.
SM : Je pense que les académies ont un rôle à jouer à ce niveau car un entraîneur a tout intérêt à garder les yeux ouverts. Dans un tel environnement, les entraîneurs peuvent profiter des idées de leurs collègues et de la vision d’ensemble de la structure. Vous êtes d’accord ?
AW : Oui. Il y a une forme d’émulation. La structure de l’académie doit proposer un environnement stimulant, qui encourage le joueur à progresser, et qui favorise une culture de la performance. Pour cela, il faut avoir une idée précise de ce que l’on veut faire et de comment on peut y arriver. L’entraîneur a évidemment une place importante à tenir, mais il est nécessaire de savoir exactement ce qu’on attend du joueur au début de la prochaine phase.
De bonnes structures permettent également de développer de bonnes personnes
AW : Si les bons terrains font les bons joueurs, de bonnes structures font de bons individus. Au moment d'imaginer mon centre de formation, je dois me demander : « Comment former l’homme ou la femme derrière le footballeur ou la footballeuse ? » Compte tenu de la place qu'occupe le football dans la société moderne, je crois que l’éducation ne peut pas se limiter à la formation technique. Les filles et les garçons qui sortent de ces académies doivent être responsables et respectueux. Il faut leur enseigner à aimer le sport et à le placer au-dessus des questions d’ego. Nous sommes tous au service du football. Tout ne tourne pas autour de sa petite personne ; l’amour et le respect que l’on éprouve pour le football sont essentiels. Sur ces sujets, tout se joue avant l’âge de 17 ans.
LE RÔLE DES ENTRAÎNEURS
SM : Venons-en maintenant aux entraîneurs. Les académies sont importantes, bien sûr, mais les entraîneurs qui y travaillent ont une énorme responsabilité. Qu’est-ce qui fait un bon entraîneur, selon vous ?
AW : Un bon entraîneur est avant tout quelqu’un qui a une idée claire de ce qu'il veut et de ce qu'il aime dans le football. Il est capable de l’exprimer de façon intelligible et de la traduire en actes sur le terrain. Il aime aussi aider les autres. Je ne parle pas seulement d’animer une séance d’entraînement. Il doit comprendre à qui il a affaire et trouver le meilleur moyen d’aider ses joueurs. Chaque joueur a des problèmes qui lui sont propres, mais nous pouvons les aider à les résoudre. Cela fait sans doute partie des aspects les plus intéressants du métier d’entraîneur : nous avons le pouvoir de changer la vie de nos joueurs.
Les entraîneurs peuvent avoir une influence sur la vie de leurs joueurs
SM : L’entraîneur peut changer le cours de l’existence de ses joueurs, mais pas seulement sur le terrain. On entend souvent dire que les meilleurs entraîneurs travaillent dans les plus grands clubs, avec les meilleurs joueurs. Pour autant, d’autres phases du développement des talents ne requièrent-elles pas l’apport de techniciens de qualité ?
AW : Il y a différents types d’entraîneurs. Ceux qui dirigent des équipes d’élite sont en réalité des personnes qui savent utiliser de façon très efficace un personnel hautement qualifié. C’est un autre métier, avec des objectifs bien différents. Dans les interviews, on demande parfois aux joueurs : « Quel est l’entraîneur qui vous a le plus marqué ? » On s’attend toujours à les voir citer quelqu'un avec qui ils ont travaillé à Manchester ou au Real Madrid. En réalité, ils répondent souvent : « Oh, c’est un éducateur que j’ai rencontré quand j’avais quinze ou seize ans. Il m’a donné des conseils très précieux, qui ont fait de moi celui que je suis aujourd’hui ». Cet exemple illustre l’importance du rôle que jouent les entraîneurs à ce niveau.
LE RÔLE DE L’ENTRAÎNEMENT
SM : Parlons un peu de l’entraînement. Dans notre étude, on note qu’au cours de leur développement, c’est-à-dire entre six et 23 ans, les garçons s’entraînent davantage que les filles. On observe aussi des différences à tous les niveaux, entre les associations membres. Toutefois, la différence entre les filles et les garçons est particulièrement significative. Par ailleurs, on parle de l’entraînement en termes quantitatifs, mais le qualitatif doit aussi être pris en compte. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
AW : Dans l’idéal, il faudrait associer les deux. Il est vrai que les filles accusent un certain retard en la matière ; c’est un fossé que nous devons combler. Personnellement, je pense que les choses évolueront naturellement. En effet, les filles avaient un handicap structurel sur les garçons : elles commençaient à jouer au plus haut niveau beaucoup plus tard.
SM : Cet aspect a sans doute nui à l’attractivité du football féminin, mais la tendance s’inverse.
Il est essentiel de combler l’écart entre filles et garçons au niveau des opportunités de s’entraîner
AW : Exactement. Le football féminin est en plein essor et c’est une excellente nouvelle. Chaque Coupe du Monde Féminine est l’occasion de franchir un nouveau palier. Ceci m’amène à penser que le retard va se combler. Néanmoins, on ne peut pas nier que la qualité des compétitions et des entraînements, ainsi que le nombre de sessions, reste en deçà de ce qu'on observe chez les garçons et c’est une situation qu’il faut corriger. Je dis souvent : « On peut s’entraîner pour s’entraîner, on peut s’entraîner pour une compétition et on peut s’entraîner pour gagner ou pour progresser ». Ce que j’entends par là, c’est que les garçons et les filles doivent avoir une idée précise de ce qu’ils vont travailler et de ce que l’entraînement va leur permettre d’améliorer. Le rôle de l’entraîneur consiste à leur donner cette vision claire de qu’il faut améliorer. Pour cela, il n’y a qu’une chose à faire : former les entraîneurs.
LE RÔLE DU TEMPS DE JEU ET DES COMPÉTITIONS INTERNATIONALES
SM : Qu’en est-il des matches ? Comme vous l’avez dit, les occasions de jouer sont plus nombreuses en Europe que dans les autres confédérations. Notre étude nous apprend, par exemple, qu’un garçon de 14 ans qui vit dans l’un des pays du Top 20 va disputer 44 matches par saison, en comptant les matches amicaux. Qu'en pensez-vous ?
AW : Pour tout vous dire, ce chiffre m’a un peu étonné. Si l'on part du principe que la saison se déroule sur 40 semaines, un jeune garçon de 14 ans n’a pas assez de temps pour s’entraîner, dans la mesure où il doit aller à l’école pendant la semaine et où les matches ont lieu le samedi et le dimanche. Je pense que 25 matches et davantage de sessions d’entraînement serait un meilleur compromis car il faut veiller à ce que le joueur n’atteigne pas son pic de performance trop tôt. J’ai toujours fait confiance aux jeunes joueurs, mais j’ai aussi souvent eu affaire à des footballeurs de 18 ans qui présentaient de grosses lacunes dans leur jeu. Certains n’avaient pas de pied gauche ou ne savaient pas frapper le ballon de la tête, le plus souvent parce qu’ils n’avaient pas eu le temps de travailler ces aspects. Malheureusement, ce sont des défauts difficiles à corriger par la suite. À partir de 18 ans, les joueurs abordent le haut niveau et le temps devient de plus en plus rare. Ils n’auront donc plus l'occasion de reprendre les bases.
SM : J’attire à présent votre attention sur les équipes nationales. Il existe une Coupe du Monde U-17 pour les sélections U-17, ainsi qu’un équivalent pour les U-20. Ces catégories d’âge sont-elles particulièrement importantes et quelles sont les différences entre les U-17 et les U-20, en termes de développement ?
AW : Votre mois de naissance et le nombre de compétitions exercent une forte influence sur votre développement. En Europe, les tournois ont lieu tous les ans, de sorte que tous les joueurs ont la possibilité de participer. C’est la raison pour laquelle il faut augmenter la fréquence de la Coupe du Monde U-17 : permettre à un maximum de joueurs de participer et d’emmagasiner de l’expérience.
SM : Si je comprends bien votre point de vue, vous nous dites :« Organisons la Coupe du Monde chaque année, par exemple, afin que dans toutes les confédérations, les qualifications aient lieu tous les ans et les sélections soient actives tous les ans ». Effectivement, nos recherches montrent qu’un garçon âgé de 16 ans l’année de la Coupe du Monde U-17 a cinq fois moins de chances d’être appelé qu’un joueur de 17 ans. Les équipes nationales sont-elles aussi importantes pour les entraîneurs ?
AW : Évidemment car elles permettent de faire des comparaisons. Nous sommes dans un monde de compétition. Pour survivre dans un tel environnement, il faut être meilleur que les autres. Il faut donc en permanence se situer par rapport aux autres. L’un des grands avantages du sport, c’est qu’il vous permet de contrôler la qualité de votre travail. C’est l’un des aspects positifs de la compétition.
TRANSITION DU NIVEAU JUNIOR VERS LE NIVEAU SENIOR
SM : S’ils sont convoqués, les joueurs rejoignent l’équipe nationale. Malgré tout, ils finissent inévitablement par se retrouver dans ce que j’appellerais une sorte de zone grise : je parle de la transition entre le football de jeunes et le football senior, entre 18 et 23 ans. C’est une phase très compliquée, au cours de laquelle beaucoup de joueurs se sentent un peu perdus. Quel regard portez-vous sur cette étape du développement ?
AW : C’est ce que j’appelle la fin du parcours qui mène à la compétition. C’est aussi le dernier obstacle à surmonter sur le plan mental. C’est là que l’on peut observer, selon moi, la dernière partie du développement d'un joueur. Cette phase réclame un savant mélange de motivation, d’endurance, de capacité à surmonter les déceptions et de recul pour analyser son propre jeu. C’est aussi à cette période que l’on entre dans l’âge adulte. Le joueur sera-t-il capable de se remettre d’un échec ? Parallèlement, je pense que « nous » devons toujours nous remettre en question. Actuellement, nous n’aidons pas suffisamment les joueurs au cours de cette phase.
C’est une question de motivation, de résistance et de capacité à gérer la déception et analyser son propre jeu
SM : Les éducateurs, les entraîneurs, les académies et les fédérations peuvent contribuer à ce que les joueurs bénéficient d’un encadrement de qualité. Comment y parvenir ?
AW : Je pense qu’il faut les exposer à une difficulté croissante, par la compétition. Il faut donc leur proposer une compétition adaptée à leur niveau, qui leur donne l’occasion de progresser. À 17 ans, un joueur a acquis tous les outils qui lui permettront de devenir un footballeur. La suite, c’est son affaire. Mais pour aller plus loin, il doit avoir la possibilité de jouer.
SM : Un jeune joueur qui évolue au sein de l’un des dix meilleurs championnats nationaux aurait davantage de chances de jouer dans des divisions ou des championnats plus modestes.
AW : Oui. C’est pourquoi les clubs qui forment les joueurs – et, dans quelques années, la situation sera la même pour les filles – doivent les exposer à une difficulté croissante par la compétition. Faut-il passer une saison dans une division inférieure ? Ou est-il plus judicieux de passer un an ou deux dans un championnat de première division à l’étranger pour revenir plus fort, plus proche du haut niveau ? Autrefois, cette difficulté passait par l’entraînement et la compétition ; aujourd'hui, la compétition a pris le pas sur le reste. Durant cette phase, la compétition va achever de modeler le joueur.
L’IMPORTANCE D’UNE ÉDUCATION HOLISTIQUE
SM : La compétition est parfois si forte que beaucoup de joueurs abandonnent. Ce constat nous amène à réfléchir à la nécessité d’une éducation qui les prépare à la vie active. Nous parlons d'une phase à l’issue de laquelle de nombreux joueurs vont quitter le système.
AW : En effet. Je suis convaincu que c’est là l’une des grandes responsabilités du football moderne. Nous devons forger le caractère des joueurs, mais aussi leur donner une éducation. Un garçon qui a dix ans aujourd’hui partira à la retraite en 2075. À quoi ressemblera le monde du travail en 2050 ou 2060 ? Personne n’en sait rien. En revanche, on peut apprendre aux gens à s’adapter et je crois que, dans ce domaine, le football a un rôle important à jouer. Certains syndicats de joueurs ont pris conscience qu’il fallait investir beaucoup de temps et d’argent dans l’éducation des jeunes footballeurs, afin de leur permettre de relever d’autres défis, dans l’hypothèse où ils ne poursuivraient pas leur carrière.
SM : Oui. Nous devons également prendre en compte leur bien-être. On sous-estime trop souvent la pression qui pèse sur les athlètes de haut niveau, qu’ils fassent carrière ou non.
AW : La proportion de joueurs âgés de 16 à 20 ans qui souffrent du stress approche les 50 pour cent. C’est désolant. La pression est énorme : ils investissent tout leur temps et toute leur énergie dans ce projet, sans jamais avoir la certitude de devenir un jour footballeurs. Les entraîneurs commencent à se rendre compte de la nécessité de faire appels à des psychologues pour les aider, que ce soit dans les clubs ou dans les académies. Toutefois, c’est une tendance qui concerne encore principalement l’Europe.
SM : Effectivement, notre étude montre que certaines académies y ont recours, mais aussi que beaucoup d’académies, d’équipes nationales et de fédérations s’abstiennent. Je pense qu’il faut attirer leur attention sur ce sujet.
AW : Oui, ça me paraît nécessaire.
QUI SONT LES BENEFICIAIRES / CONCLUSIONS
SM : D’accord. Si nous avons entrepris ce travail, c’est pour aider les associations et les clubs. Nous avons tous le même but : faire en sorte qu'un maximum de joueurs aient leur chance. Au terme du long voyage que nous avons entrepris avec toute la communauté du football mondial, une question se pose : qui va profiter de ce programme ?
AW : En réalité, tout le monde. Si l’on parle du bonheur dans le monde, je crois que nous pouvons apporter une petite contribution en faisant en sorte que chacun puisse prendre du plaisir sur un terrain et que les meilleurs réussissent une belle carrière. On peut changer le monde. J’irais même jusqu’à dire que c’est sans doute le projet le plus exaltant et le plus enthousiasmant qu'on puisse avoir. J’ai été footballeur professionnel, mais j’ai aussi joué dans l’équipe de mon village. J’étais très heureux parmi les miens. C’est agréable de jouer au football entre amis et de partager quelque chose. Il faut aussi garder à l’esprit que le football a pris une telle place que tous ceux qui gravitent autour de lui ont une responsabilité politique. Oui, ils peuvent changer le monde.
SM : Avez-vous des remarques ou des recommandations concernant le travail que nous avons déjà réalisé et celui que nous allons entreprendre ?
AW : Je tiens juste à rappeler que nous sommes là pour vous. Nous aimons le football, tout comme vous. Ensemble, nous pouvons faire de grandes choses et entrer dans l’histoire. J’aimerais également rappeler que, comme vous le disiez en introduction, Steven, nous souhaitons donner une chance à chacun de goûter à la joie de jouer au football, quel que soit son niveau. C’est une expérience inoubliable et nous avons envie de la partager avec vous.
SM : Formidable ! Merci beaucoup Arsène de nous avoir accordé cet entretien.