Beni Rubido : son rôle à la tête de l’équipe nationale féminine du Costa Rica

N’ayant pas les qualités requises pour faire carrière en tant que joueur, Rubido a découvert le métier d’entraîneur en occupant diverses fonctions au sein de la Fédération de Football de Madrid avant de se consacrer au football féminin. Au cours d’un entretien passionnant, il évoque son rôle à la tête de l’équipe nationale féminine du Costa Rica, le programme permettant la détection et le développement des talents dès le plus jeune âge, le style de jeu qu'il souhaite voir ses équipes pratiquer, et la façon dont il pousse ses troupes à tout donner sur le terrain. Il décrit également sa philosophie du football, ses méthodes de travail ainsi que la manière dont il prépare les compétitions à venir.

Beni Rubido, sources d’inspiration et domaines d’intérêt :

• Une vaste gamme de connaissances techniques acquises grâce à l'analyse de l'écosystème de la FIFA

• Le Programme d’encadrement des talents de la FIFA et la mise en place de centres de haute performance dans le pays

• La détection de talents dès le plus jeune âge et le rôle joué dans leur développement

Partie 1 : son parcours d’entraîneur et le Programme d’encadrement des talents de la FIFA
Dans cette première partie, Beni Rubido évoque sa carrière sur les bancs de touche. Conscient de ne pas disposer des qualités requises pour atteindre le haut niveau sur le terrain, il a découvert le métier d’entraîneur à la Fédération de Football de Madrid, où les diverses fonctions qu’il a occupées lui ont permis d’acquérir une vaste gamme de connaissances. Sa décision de se spécialiser dans le football féminin lui a ouvert de nombreuses portes : Beni Rubido a tout d’abord saisi l’opportunité de travailler pour la FIFA, avant de prendre les rênes de l’équipe nationale du Costa Rica. Il partage ses priorités à ce poste, puis évoque le Programme d’encadrement des talents de la FIFA et son influence sur la perception du football non seulement au Costa Rica, mais aussi dans toute l'Amérique centrale, avant d’expliquer comment ce dernier a façonné sa propre vision en tant qu’entraîneur.

Partie 2 : sa philosophie de jeu et ses méthodes de travail
Dans cette deuxième partie, Beni Rubido indique ne pas être attaché à une philosophie spécifique ou à un système de jeu particulier. Cependant, il confie apprécier voir son équipe du Costa Rica pratiquer un football reposant sur des joueuses capables de s'adapter aux changements de rythme de l’adversaire en défense et de se trouver rapidement entre les lignes avec le ballon. Nous apprenons ensuite que ce jeune entraîneur aime organiser ses équipes en 4-4-2, la flexibilité de ce système permettant à ses joueuses soit d’exploiter la largeur du terrain, soit de repiquer vers le centre en fonction de leur profil.

Beni Rubido évoque aussi l’importance d'établir une philosophie de haute performance sur le terrain, expliquant comment les entraîneurs et les encadrements techniques dans leur ensemble sont de plus en plus exigeants envers les joueuses. Bien que les erreurs fassent partie du football, elles doivent apprendre à les éviter afin de se conformer aux exigences minimales de leur sélectionneur. Enfin, il décrit comment l’importance croissante des nouvelles technologies et des outils d’analyse dans le football moderne a eu, selon lui, des retombées positives sur son équipe.

Partie 3 : préparer au mieux les compétitions telles que la Gold Cup féminine de la Concacaf
Dans cette dernière partie, Beni Rubido explique comment la préparation d’une grande compétition peut être séparée en deux phases distinctes. La première s'appuie sur une analyse des performances observées lors de compétitions récentes pour déterminer le niveau actuel de l'équipe et mettre en œuvre des plans d’action individuels pour chaque joueuse. La seconde met l’accent sur le standard des compétitions internationales en examinant, entre autres, les rapports techniques des dernières Coupe du Monde de la FIFA™ et Coupe du Monde Féminine de la FIFA™. Même si le Costa Rica est en retard dans certains domaines, Beni Rubido sait qu'il peut s’appuyer sur des joueuses physiques et disciplinées pour faire bonne figure lors de ces grandes compétitions. En mettant du rythme dans le jeu et en ne lâchant rien sur le terrain, son équipe peut selon lui rivaliser avec les meilleures nations.